lundi 27 juillet 2015

24 juillet 2015 - Les heures se suivent et ne se ressemblent pas



Rain, rain, rain, showers...

À peine quelques minutes après m'être réveillée, voilà que le ciel se vide de toute l'humidité prise dans le lac Champlain depuis hier. Le ciel est uniformément gris pâle, ce qui, chez-nous, laisse présager des heures de mouillasse. Mais les montagnes sont un facteur important, qui se moque des probabilités, dans la région de Burlington. Car deux heures plus tard, tout est fini. Le niveau du lac est revenu à la normale et les nuages ont pris un teint de bibliothécaire.

Let the sun shine...

Le temps que tout sèche, l'après-midi est déjà bien entamée. Nous optons pour une balade vers une partie de Colchester que nous n'avons pas encore explorée. Un petit 9km total (aller-retour), même pas de quoi brûler les calories prises avec la dégustation d'une petite molle (je sais pas avec quoi est faite leur crème glacée, mais elle ne coule pas, elle semble figer sur les côtés) au Village Scoop.

Elle ne fond pas


Souper de tousqui et on commence à ramasser en vue du départ demain matin. Table d'appoint, BBQ, toaster, tapis, retrouvent leur place dans les compartiments de Max. Un dernier petit feu, feu, joli feu (toujours sans marshmallow) et à demain.

Un peu de tout:

C'est payant, chasser des fantômes


Je m'y vois


La halte gâterie


Le monstre du Sandness

 

vendredi 24 juillet 2015

23 juillet 2015 - Sur le bord du lac



Blue jeans, sur la plage...

Projet du jour: découvrir la plage Rossetti, au parc du même nom, pour un pique nique et peut être une petite baignade.

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Un court trajet de 9km et nous arrivons au Rossetti Natural Area. On suit le sentier qui débouche sur l'eau. 




Petite plage sans prétention, surtout fréquentée par les locaux. Bel endroit pour luncher, bien assis sur un tronc d'arbre qui a dû fêter ses 100 ans avant de perdre la bataille contre les éléments (ou la chain saw).


Vue reposante sur le lac, d'où nous pouvons voir la piste cyclable qui fût témoin de notre périple de mardi dernier.

 

''The Cut'' à l'extrème gauche.

Mon thermomètre biologique externe (communément appelé 'peau') indique une température extérieure trop fraîche pour apprécier une saucette dans le lac Champlain. C'est donc de retour au camping que Monsieur se rabattra sur la piscine pendant que Madame entreprend la lecture de 'Pensouillard le Hamster'' en regardant sa douce moitié accumuler les longueurs de crawl.
Souper de burgers au poulet non panés (rien à voir avec les burgers au Kobe selon Tom), suivi de 3 parties de cribbage. Surprise, je gagne les 3 parties.
''On se fait un petit feu, ce soir?''
''Nah, demain.''
Bon dodo tout le monde.

En français SVP


Maman, t'es où?


La familia!


jeudi 23 juillet 2015

22 juillet 2015 - Journée de relaxation



Toute la pluie tombe sur moi...

Toc, toc-toc, toc-toc, toc, toc-toc-toc. J'émerge tranquillement du sommeil au son de la pluie qui tombe. Petite pluie qui plaira aux végétaux, mais pas nécessairement aux vacanciers que nous sommes. Quoique ce ne sont pas les activités qui nous manquent. On peut flâner au lit, regarder un film, préparer un gros petit déjeuner, jouer aux cartes, mettre le blog à jour, ou un peu de tout ça. À la 3e partie de cribbage, Galarneau nous fait un coucou qui semble vouloir durer. Vers 13h30, coup de fil surprise: nous allons avoir de la visite. :-)

 

Leunig's Cafe en bonne compagnie.

16h00, Sylvie et Pierrôt arrivent. Apéro au VR, puis on se pose une question primordiale: ''Où est-ce qu'on va souper?'' Une brochure du Visitor's Center nous vente le restaurant T Bones à Colchester, avec ses mercredis en chansons. Pierrôt pitonne l'adresse dans Germaine, qui nous mène au restaurant Lighthouse. Je finis par m'apercevoir que la brochure date de 2010. Nous passons au plan B, souper à Burlington, au Leunig's Cafe, 113 Church St. Sylvie et Pierrôt se commandent une Magic Hat, Tom y va de sa préférée Corona, tandis que je me rabats sur une Sam Adams, à défaut d'une Zero Gravity. Pour souper, les dames y vont d'une salade et les messieurs d'un burger au Kobe. Suivent 2 desserts cochons: Maple crème brûlée et Lemon and blueberries tart (va me falloir chercher sur Internet pour enfin connaître la différence entre pie, tart et torte ). Délicieux est un euphémisme. Facture totale, $118 US, y compris $20 de pourboire pour l'excellent service.

Petite explication donnée par Matt, notre gentil serveur, sur le Kobe: Le bœuf façon Kobe est originaire du Japon. En fait, c'est une méthode d'élevage de bœuf. L'animal mange de l'herbe bio, boit de la bière et se fait masser régulièrement. Si la réincarnation existe, je connais plusieurs messieurs qui voudraient revenir en bœuf Kobe.

Nous revenons voir Max et c'est déjà l'heure de se dire au revoir. Merci pour votre visite, des surprises comme ça, j'en prendrais n'importe quand. La soirée est fraîche, on la finit au bord d'un beau feu de camp. Zut! On a oublié les marshmallows.

Site 175, Lone Pine Campsites


P.S. La mémoire est une faculté qui oublie...
Léo Blier de vous dire que nous avons changé de site lundi matin pour un 3 services, près de la source WiFi du terrain de camping (source qui se trouve à la buanderie. Nous avons droit à 1 heure d'Internet gratuit par jour, et je préfère de beaucoup l'utiliser dans le VR). Max est maintenant installé sur le terrain 175. L'avantage d'avoir les égouts, c'est que je peux prendre ma douche chez Max. Pas que les douches du campground ne sont pas propres, au contraire. Pour $0.50, on a droit à 7 minutes d'eau, ce qui est beaucoup trop pour moi, même lorsque je me lave les cheveux.

Grand Papa Winnebago.


mardi 21 juillet 2015

21 juillet 2015 - Vers l'autre bout de la Trail



20 juillet 2015 - farniente quand tu nous prends
Travailler, c'est trop dur...
Si vous voulez prendre une journée relaxe totale, ne la choisissez pas le lundi. C'est la journée où le staff fait le ménage du campground. Tondeuse, taille bordure, vidanges, recyclage, tout y passe. 



21 juillet 2015 - Vers l'autre bout de la Trail

Vroum, vroum, vroum, su'mon ti bicyk...
Pendant le petit déj, nous décidons de ré-enfourcher nos bicyclettes pour explorer la piste Nord-Ouest, trajet un peu plus court que celui vers Burlington, soit une trentaine de kilomètres.
Ti-sandwichs, ti-légumes (il ne faut pas perdre nos saines habitudes), collations, bouteilles d'eau et on part.
Le ciel est nuageux, temps idéal, croyons nous, pour une randonnée.



Contrairement à celle vers Burlington qui est asphaltée, la piste vers South Hero est en garnotte sur fond de sable. Ce qui implique de ralentir dans les courbes en bas d'une côte. Mais des côtes, il n'y en a pas beaucoup et encore, elles sont plus côtelettes que côtes. Lorsque nous arrivons sur la Trail Bridge, c'est une vue splendide qui nous attend. La piste fait environ 10' de large et de chaque côtés, le lac Champlain. Les pierres de remblais sont de marbre et quelques valeureux arbres s'accrochent comme ils peuvent. C'est vraiment beau.


On pourrait faire une couple de pas de portes avec ça.


Un peu passé le mile 12, le chemin est coupé sur une longueur de 200', afin de permettre aux bateaux de passer. Il y avait un pont tournant dans le temps où la piste était un chemin de fer, mais il fût démoli lorsque le train cessa de passer. Maintenant, on y trouve un traversier pour les piétons et les cyclistes. Il en coûte $5 pour un aller simple et $8 pour toute la journée.

The Cut


Arrivés à La Coupure (The Cut), là où il faut prendre le traversier pour continuer, nous nous assoyons pour déguster notre lunch. Une jeune fille prend des photos de gros nuages noirs qui arrivent à grands pas. Elle veut une photo d'éclair. Je lui souhaite bonne chance et commence à m'inquiéter des nuages qui semblent danser la farandole dans le firmament.

 

Ça s'en vient

Vite, le lunch, les papiers et l'appareil photo dans la sacoche de bicyclette. On a juste le temps de se mettre à l'abri au kiosque du traversier et kaboum! Le ciel nous tombe sur la tête. L'auvent nous offre une piètre protection car le vent change constamment de direction. Mais protection quand même. Pendant au moins 15 minutes (qui nous ont semblées une heure), on ne voit ni ciel ni terre, à peine quelques mètres autour de nous. Il vente tellement fort que la pluie tombe à l'horizontale (dommage que mon appareil photo ne soit pas à l'épreuve de l'eau, j'aurais pu vous en faire vivre un petit bout). 

 

Notre abri de fortune



 

Après la pluie, le beau temps.

Puis, aussi vite qu'il s'est levé, le vent tombe, la pluie cesse, le soleil se montre timidement le bout du nez. Nous avons survécu.
''C'tait pas pire, hein?''
''Ouais, va falloir l'écrire''
On reprend le chemin du retour.  37,5km. Mon arrière-train est sensible, mais sans plus.