jeudi 28 décembre 2017

21 au 23 décembre 2017 – La descente ou il n’y a pas que la pomme qui ait des pépins.

Les 'dernières minutes'

17h05. Après avoir fini de régler toutes nos affaires, nous voici fin prêts pour le grand départ. Ben oui, 17h05. Comme quoi il n’y a pas d’heure pour être heureux. En fait, nous avions prévu partir le 22 avant l’aube. Une menace de verglas nous a fait devancer notre départ (pas question de le retarder ne serait-ce que d’une journée).
Nous allons essayer un nouvel itinéraire, courtoisie de nos amis Micheline et Roger, qui nous attendent à Fort Pierce, Floride.
C’est donc par le poste frontalier de Lacolle que nous passerons.
L’avantage de passer les douanes vers 19h00, c’est qu’il n’y a pas de file d’attente. La douanière vient d’ouvrir son poste et est plus préoccupée à se réchauffer que de poser des questions. Elle est malgré tout de bonne humeur et c’est en nous souhaitant Merry Chrismas qu’elle nous ouvre sa frontière.
Premier arrêt, station d’essence à Champlain (New York). À $2,699 le gallon (0,71$ le litre), ça vaut la peine de mettre un petit $100 USD (Max a un grand appétit).
Voici l’itinéraire prévu (pour les amateur d’itinéraires) :
- Route 87 sud, jusqu’à Albany, NY (Jusque là, pas trop compliqué)
- sortie 1E-W, direction 87S / New York State Thruway / I-90W / New York / Buffalo
- continue pendant 300 mètres et prend un ticket
- après avoir pris le ticket, il y a une jonction, il faut rester à DROITE, direction I-87 S/ New York State Thruway / I-90W / New York / Buffalo, pendant 1,1 km (ERREUR! ERREUR! ERREUR!)
- prend la I-90W pendant 16,9 km
- sortie 25A, prend la I-88W, direction Binghampton, NY (durant environ 190 km)
- ensuite, tu tombes sur la I-81S pendant un peu moins de 500 km
- sortie 300, prend la I-66E, direction Front Royal / Washington, pendant environ 45 km
- sortie 28, direction I-17 / Warrenton / Fredericksburg, 500 mètres
- à la jonction, reste à DROITE, direction Warrenton
- continue pour rejoindre la I-95S
Note à l’intention de Micheline : il manque une information entre le 3e et le 4e point, qui devrait aller comme suit: après avoir pris le ticket, emprunter la jonction de GAUCHE vers la I-90W.
Nous avons gardé la droite comme demandé et nous sommes retrouvés sur la I-87S, sans possibilité de retour sur la I-90W. Monsieur ne voulant pas faire demi tour, nous avons poursuivi notre route jusqu’à la I-287S, suivie de la I-78W (pour contourner la ville de New York). Une trentaine de kilomètres avant d’arriver à Harrisburg PA, Madame s’est fâchée et a déclaré d’un ton autoritaire (c’est le mot le plus poli que j’ai trouvé) : ‘Y’é assez tard, Monsieur-je-ne-regarde-pas-l’heure. Tu prends la sortie 29, il y a un Walmart, c’est là qu’on couche’. Le cadran marquait 3h20.


22 décembre 2017.
Le lendemain matin, Madame, encore un peu fru, est allée faire une légère épicerie chez Wally, car malgré son caractère pas toujours facile, elle sait que Noël s’en vient et qu’il est préférable pour sa tranquillité d’esprit de ne pas tenter de faire un marché les 24 et 26 décembre. Au dernier moment, elle ajoute une carte pour le Tracfone au panier d’épicerie (elle est aussi visionnaire, la Madame).

Face au Flying J, Carlisle, PA

Père Noël pas très sympathique.


La I-81S à Harrisburg PA, une jambette sur la I-66E, la 17S, pour finalement rejoindre la I-95S à Fredericksburg (que j’aime ce nom) VA. Nous espérions alors faire une autre grosse journée et nous rendre en Caroline du Sud pour le dodo. Malheureusement, Max (ou le destin, ou la route, ou toute ces réponses) allait en décider autrement :
18h00. Après un copieux souper au Craker Barrel de Roanoke Rapids, Madame est partie s’allonger pendant que Monsieur s’installait derrière le volant, prévoyant conduire pour encore 2 bonnes heures, question de raccourcir la distance restante avec notre destination. La route n’est pas très belle. Faflock, faflock, faflock, faflock, faflock (avec le petit brassage qui va avec). Puis, juste passé la sortie 95, POW (ça, ça réveille mal)! Vite, Monsieur range Max sur l’accotement question de vérifier la provenance de la déflagration (C’est quoi, ce bruit? dixit Élie). Verdict : en une fraction de seconde, un des pneus s’est littéralement vidé de son contenu(communément appelé blow out), tel les poumons d’un boxeur se vidant suite à un direct à l’estomac.

Big Badaboum!

Nous sommes chanceux dans notre malchance, puisqu’il s’agit d’un pneu intérieur du double-roue, ce qui nous permettra de nous déplacer jusqu’au Walmart de Smithfield pour évaluer la situation à tête refroidie (parce qu’il fait encore un peu frisquet dehors). Le centre auto du Walmart n’a pas cette grandeur de pneus en stock. Ça peut prendre une semaine à livrer. Les centres de pneus de la ville sont fermés, donc impossible de savoir s’ils ont un Continental 225 R70 19.5 en stock. Nous sommes le 22 décembre et nous voulons être en Floride pour Noël.
Madame ayant réactivé le Tracfone (la carte, vous vous en souvenez?), Monsieur appelle son bon ami Sam (mieux connu sous le nom Good Sam). 3e tuile, Sam déclare à Tom que celui-ci n’a pas renouvelé leur amitié, alors il le boude et ne veut pas lui envoyer de l’aide. Heureusement que Madame avait rebranché le T-Mobile. Elle a pu sortir la confirmation de renouvellement que Tom avait reçu par courriel.
Après avoir trouvé celle de Tom parmi toutes ses demandes d’amitié, Sam nous envoie Monsieur David, un solide gaillard, et son garçon, qui a encore du steak à manger avant d’être fort comme papa (ah! Une sortie père-fils).

Euh! Y'é fini, j'pense.


Monsieur David possède un jack hydraulique qui fonctionne avec le compresseur de son camion (non Tom, t’en aura pas un pour ta fête), un gun à air pour enlever et remettre les noix, mais enlève le vieux pneu et pose le nouveau sur le ‘rim’ à bras, pis en vitesse, il pourrait battre bien des machines.

Goodyear. C'est Jean-Pierre (Coallier) qui va être content!



Merci Monsieur David


Une fois les travaux finis, il est trop tard pour continuer, on couche sur place.

Note aux lecteurs : pas un bon Walmart pour faire dodo si vous avez le sommeil le moindrement léger. J’ai compté quatre trains durant la nuit (chou-chou, chououououououou).


23 décembre 2017.
23 décembre, Joyeux Noël Monsieur Côté…
Lever du corps pénible ce matin, dû au manque de sommeil. Mais il n’y a rien qu’un bon café ne peut régler. On déjeune d’un bon café Keurig du Subway, de ‘biscuits’ du Cracker Barrel d’hier et un peu de beurre de pommes. L’avant-midi se passe plutôt bien. Beaucoup de monde sur les routes, mais ça roule relativement bien. Nous frappons le 80F chez Pedro (Quoi, vous ne connaissez pas Pedro? Ne le dites à personne et allez vite googler : South of the Border).

Bumper à bumper


Mais, mais, mais, qué passa en Caroline du Sud? Du trafic, vous dites? On dirait que le Nord s’est vidé de sa population. Au mile 82, nous entendons des grenouilles rire de nous. Si tout ce beau monde se rend en Floride, va t’il y avoir assez de place pour nous?
En traversant le pont de la rivière Savannah, qui sépare la Caroline du Sud de la Géorgie, POUF!, le trafic est disparu. Comme si la rivière l’avait avalé. Faut dire que nous sommes passés de 2 à 3 voies, mais quand même.
La traversée de la Géorgie se fait plutôt bien, malgré les 2½ heures de retard sur notre horaire. Nous décidons toutefois de ne pas nous rendre à Fort Pierce ce soir. Nous arrêtons au Flying J de la sortie 29 pour faire le plein d’eau en vue du ‘’déshivernisage’’ Max. Puis arrêt dodo à la sortie 3.

Faut que je change mes lunettes!





jeudi 21 décembre 2017

Quand décembre revient, quand la neige neige...

Max a froid ... et moi aussi.
C'est sur l'air de Charlebois que je commence a préparer Max, la maison et mon mental en vue des prochaines vacances.
Le congélo est presque vide et j'ai assez de bobettes propres d'ici le départ.
Demain, l'hiver, je m'en fous ...





lundi 18 décembre 2017

D'avril à décembre, mais-a-coule-pas

Il n'y a pas si longtemps, quelques années à peine, le gouvernement provincial adoptait un programme innovateur afin de permettre à toutes les régions rurales d'avoir accès à l'internet haute vitesse. Ce programme se nommait ''Branchons nos campagnes''.

Et bien, j'attends toujours, dans mon beau petit village du Centre du Québec, où la seule haute vitesse qui existe, se pratique sur la route 255 qui traverse ma municipalité.

Faut croire que pour le Ministère des Communications, la campagne, c'est Longueuil.

Quoiqu'il en soit, c'est un peu ce qui explique mon manque de continuité dans la rédaction de mon blog. Ça et le fait que je n'ai pas pris le temps de conclure mes aventures du printemps dernier (soit dit en passant, vous n'avez pas manqué grand-chose). Il y a aussi des imprévus, quelques uns agréables, d'autres beaucoup moins, qui ont requis mon énergie durant l'été et une bonne partie de l'automne.

Puis, vint le temps où la neige s'installe, où les travaux extérieurs sont finalisés, où on peut prendre ça relax, s'asseoir devant l'ordi et regarder le petit cercle tourner et tourner et tourner et tourner avant que l'en-tête de la page demandée ne commence à apparaître, en se disant qu'au fond, il y a des choses pire que de pas avoir d'internet haute-vitesse.

Puis, l'ordi pique une plonge (littéralement, genre bing bang sur le plancher). Verdict de l'Ordinateurologue: le corps physique de l'ordi est foutu, peut être que le disque dur pourrait être transplanté sur un nouvel appareil, mais il y a des 'clusters' d'endommagés alors on ne connaitra les dommages causés par l'AVC (Arrivée Violente sur la Céramique) que lors de la réanimation. Résultat: plus de photos, plus de brouillons pour mon blog et un gros trou dans mon budget.



Nouvel ordi, nouvelles aventures.



Restez à l'antenne, nous reviendrons sous peu.

jeudi 13 juillet 2017

25 février au 4 mars 2017 - Croisière (Partie 2)







J'étais sur mon bateau, tada d'ladi d'ladam ...

Des marches en cristal Swarovski


Oui, oui, du véritable Swarovski! On rit pu!

Le bateau a beau être gros, on en a vite fait le tour. 

Ze piano lounge


L'ascenseur central (collez-vous pas sur la vitre si vous portez une mini jupe).


Afin de profiter au maximum de notre semaine, j'ai lu quotidiennement le Daily Program, petit journal que notre gentil garçon de cabine nous laissait tous les soirs en préparant la chambre pour la nuit. Le 'Entertainment Team' nous y proposait diverses conférences et toutes sortes d'activités, autres que les piscines ou les bars, afin qu'on ne s'ennuie pas.

C'est ainsi que j'ai décidé d'assister à la conférence d'André, ''conseiller en magasinage'' . En fait, si j'ai bien compris, André est payé par les chaînes de magasins (bijoux, textiles et autres) ayant pignon sur rue dans les grands ports, pour attirer les clients dans leur filet. Et si les clients ne sont pas satisfaits, André risque fort bien de les référer ailleurs. Il fournit même un plan des ports avec la liste des magasins 'reconnus'. Merci mon André pour les tuyaux, mais t'sé moé, le magasinage, c'est ben plus pour la marche que les achats. 

Y'en a qui court les bonbons, nous, on court les cadeaux gratis.

J'ai quand même ramassé un sac de breloques gratuites, glanées dans les magasins recommandés, qui feront le bonheur des petits enfants.

''No woman, no cry''


Port d'Ocho Rios


Exception faite des bannières de magasins, les  ports que nous avons abordés avaient tous un petit quelque chose de différent, ce qui rendaient les explorations intéressantes: Ocho Rios avec son Bob Marley omniprésent; George Town et ses eaux émeraude; Cozumel et son carnaval; Nassau et ses yachts. 

50 nuances de bleu, George Town


George Town


Le port de Cozumel se pare pour le Mardi-Gras

 

Stationnement à 90 degrés et de reculons SVP! Nassau.

Yacht kidi yacht, don't talk back! Nassau






Plusieurs excursions étaient offertes, moyennant bien sûr quelques $$$ de plus, mais a un moment donné, il faut savoir respecter son budget.

S'il est quelque chose qu'il ne faut pas manquer sur un bateau de croisière, ce sont les spectacles donnés tous les soirs à l'auditorium. Oubliez les shows amateurs des tout-inclus. Les prestations sur le MSC sont faites par des professionnels. Classés sous la bannière ''comédies musicales'', les thèmes diffèrent d'un soir à l'autre et sont conçus pour les 7 à 107 ans. Et pas besoin de comprendre l'anglais pour suivre l'histoire.
Côté température, nous avons été gâtés. À peine 15 minutes de pluie à Ocho Rios. Par la suite, Galarneau a régné en roi et maître sur les cieux de notre voyage. Poséidon, quant à lui, fût de fort belle humeur et pour notre dernière nuit en mer il décida, avec son ami Éole, de nous bercer pour en faire une nuit mémorable. Rockabye baby...
J'ai bien aimé ma croisière. En referai-je une? Probablement. Dans les mers du Sud? Moins certain. Disons que l'Alaska, la Route des glaciers, la Scandinavie, la Méditerranée semblent plus propices aux genres de voyage que j'aime, soit des voyages de découvertes, de paysages et d'Histoire.
Tiré du discours d'au revoir du Capitaine Pier Paolo Scala: 1313 membres d'équipage provenant de 65 pays, 36 langues, de toutes religions, travaillant tous ensemble pour que vous puissiez profiter de votre séjour à bord.
C'est une belle leçon de cohabitation.

 

lundi 10 avril 2017

25 février au 4 mars 2017 - Croisière (Partie 1)





Il était un petit navire.

Tout ça a commencé l'an dernier, à pareille date, par un coup de téléphone de notre fille Julie nous demandant si nous voulions partir en croisière avec elle et trois de ses amis. Nous avions dit oui.
 
L'année est passée et nous voici donc prêts pour une nouvelle aventure. Le navire se nomme le MSC Divina et est ancré à Miami, environ une heure de Florida City, où nous nous sommes installés pour deux mois, en prévision de ces vacances-dans-nos-vacances.
Départ samedi à 13h avec notre ami UBER, qui nous charge $48 USD, contre $90 USD pour un taxi.

Vue du bateau au quai d'embarquement J


Arrivée au quai ''J'' à 13h55. Parfait, l'embarquement débute à 14h00.
On passe dans la machine à saucisses: les bagages, tite photo, clés pour la chambre, etc.
Pas de douanes à passer, on garde ça pour le retour.

Miami, vue du bateau

Nous avons la chambre 8271, soit au 8e pont (concept, n'est-ce pas?). Nous sommes embarqués au 6e, nous allons donc prendre les escaliers ''Let's get physical'' (traduction: tous les ascenseurs sont pleins à craquer). Les chiffres pairs à bâbord, les impairs à tribord. Direction la poupe, notre cabine étant à l'arrière. Tom met la clé magnétique dans le loquet et oh... ça marche pas. Deux autres essais et la porte refuse toujours de s'ouvrir. Ma clé connait le même insuccès. Un coup de téléphone passé de la cabine de Julie nous invite à se présenter à l'administration au 5e étage.
On emprunte les premiers escaliers que l'on trouve et on descend jusqu'au 5e. Oups! Fini le décor somptueux, tout est en métal blanc (les marches, les murs, les portes, les plafonds), des tuyaux pendent au-dessus de nos têtes, j'pense qu'on n'est pas à la bonne place. Heureusement, les proprios ont pensé à nous, pauvres passagers néophytes,  et ont placé un plan d'étage près de tous les escaliers et ascenseurs. Il  nous faut remonter au 7e, pour pouvoir rejoindre le centre du bateau et redescendre au 5e où se trouve l'administration. Une fois sur place, tout se déroule rapidement  (plein de sorry, sorry)  et nous repartons avec de nouvelles clés magnétiques qui, elles, ont bien compris ce pourquoi elles ont été créées.

Cabine 8271


J'ai souvent entendu dire que les cabines de bateau étaient très compactes et que l'espace y était maximisé. Ben oubliez ça pour notre cabine, aussi grande qu'une chambre d'hôtel. Il faut dire que c'était la dernière chambre avec balcon de disponible et qu'elle est adaptée pour un fauteuil roulant.

Salle bain - douche à aire ouverte


Balcon

En attendant les bagages (qui seront livrés à la chambre, SVP), nous entreprenons la visite du navire.

L'Aqua Park


Au premier abord, le bateau semble très gros. Quoique au deuxième abord aussi, il semble très gros.

Sirene Pool

18 étages en tout. Le plus populaire est le 14e, où se trouve l'Aqua Park (la grande piscine extérieure), la Sirene Pool (grande piscine intérieure), le buffet Calumet & Manitou (décor amérindien de pacotille, c'est à dire, un ti peu beaucoup exagéré sur les plumes leur affaire), le Spa et le gym (que nous nous promettons, bien sûr, d'utiliser tous les jours... promesse d'ivrogne).

Ce sont elles qui font avancer le bateau.


'Beep, beep, beep, beep, beep, beep, beep, beeeeeeep, all passengers must collect their lifejacket in their cabin and proceed with their cruise card to their assigned Assembly Station for the Emergency Drill'. Comme dans les avions, nous avons le droit à une démonstration des consignes de sécurité que j'ai nommée: 'quoi-faire-en-cas-que-le-bateau-ait-un-gros-pépin'. Très utile pour figurer comment mettre le gilet de sauvetage qui se trouve dans le haut du garde-robes de la cabine. Laissez-moi vous dire que celui dans les avions est beaucoup plus simple à enfiler. Sans doute parce qu'un avion s'écrase plus vite qu'un bateau coule. 
Puis, tout le monde est invité vers l'Auditorium pour une présentation sur la vie à bord et les excursions (on nous laisse, bien sûr, le temps d'aller reporter nos gilets avec l'espoir de ne jamais avoir à les porter).

Sylvain, Lily-Maude, Geneviève, Hugo, Julie, Tom et moi.

À 18h00, c'est le souper au resto Black Crab. Nous avons la table 643.  Olivant, tout de noir et blanc vêtu, nous souhaite la bienvenue. Il se fera un plaisir de nous servir nos 6 prochains soupers.


19h25, les amarres sont détachées, l'ancre se lève, les moteurs se réveillent. À 19h30 pile, le bateau quitte le port.

Le bateau du pilote du port de Miami.


Bye bye Miami, on se revoit dans une semaine.


N.d.A.
Le MSC Divina a été baptisé le 26 mai 2012 à Marseille par sa marraine, l'actrice Sophia Loren. Son port d'attache est Panama. Il fait 333,3 m de la proue à la poupe (1/3 de kilomètre, c'est quelque chose), pour 37,9 m au maître-bau et son tonnage atteint les 137 936 tonneaux. Il compte 18 ponts, 7 restaurants, 5 piscines, un club privé (le Yatch Club),  1751 cabines pour un maximum de 3274 passagers.
Pour les non-initiés et les esprits curieux, voici quelques éclaircissements sur le langage maritime.
- La proue et la poupe sont le devant et l'arrière du bateau. Un truc pour retenir lequel est lequel: une figure de proue est une personnalité marquante qui représente un groupe comme jadis la sculpture à l'avant d'un voilier le représentait.
- Le maître-bau d'un navire correspond à sa plus grande largeur.
- Le tonnage est la capacité de transport d'un navire évaluée par son volume intérieur. Il y a long de temps, avant que les États soient Unis, les diverses marchandises transportées par les navires étaient généralement contenues dans des tonneaux (plus faciles à embarquer et débarquer qu'une caisse, vu qu'on pouvait les rouler). Plus un navire pouvait contenir de tonneaux, plus son tonnage était gros. Ce qui veut dire que pour les armateurs, vous n'êtes qu'un tonneau.