lundi 26 février 2018

1 au 15 février 2018 – Vizcaya

Villa Vizcaya

Lorsque ma tendre moitié veut me faire plaisir, il accepte de m’accompagner lors d’une visite de musée ou de jardins. Et lorsque les deux sont combinés, je me sens comme une petite fille devant une montagne de cadeaux.

Table d'entrée pour déposer nos sacoches.


Un âtre? En Floride? Por qué?


Beaucoup de décos bizarroïdes.



Essayer de vous décrire la villa Vizcaya c’est comme essayer de vous décrire le une salade de fruits. La vue, la senteur, le goût, les mots n’arrivent pas à lui rendre justice (là, je m’adresse aux amateurs de fruits. Pour les autres, allez-y avec un steak. Un bon steak. Genre entrecôte 3/4 de pouce, grillée à la perfection, garnie d’épices de Montréal et qui fond dans la bouche. Vous y êtes? Je continue).




Un peu d’histoire (on aime ça, les histoires). James Deering, un monsieur avec beaucoup de bidous, fit l’acquisition de 180 acres (73 hectares pour les pointilleux) au sud de Miami, petite bourgade au début des années 1900, pour s’y faire construire une maison d’hiver (et oui, les ‘snowbirds’ existaient déjà à cette époque). Il préféra Miami au plus chic Palm Beach, parce qu’il voulait être tout près de son papa qui avait une maison à Coconut Grove. 

Magnifiques portes/vitraux.


Plafond sculpté.


D'où l'expression: monter se coucher.


Comme il avait les moyens de ses ambitions, il opta pour la construction d’une habitation aux allures de villa italienne, malgré le nom espagnol qu’il lui a choisi. 34 pièces. Ça en fait des meubles. Pis laissez-moi vous dire qu'il les a pas pris chez Wally.











Il ne s’est jamais marié et n’a pas eu d’enfant (en tout cas, aucun de connu). Ça doit être pour ça qu’il était si riche (mouhaha). 

Du marbre, du marbre, du marbre.


Pour les conversations grivoises


La cuisine


Méchant pilon! Aucune épice ne lui résiste!


Pour le service aux chambres


Monsieur Deering est décédé en 1925. En 1926, un ouragan endommagea grandement Vizcaya. Pendant des années, ses nièces ont tenté de transformer la grande demeure en musée ouvert au public. Elles se sont tannées en 1952 et l’ont finalement donnée au Comté de Miami-Dade. Heureusement pour nous car, comme la plupart des musées de comté, le coût de la visite est très raisonnable. $18 par personne ou $12 pour les 62 ans et +.

La cour centrale


Petite partie des jardins


La Barge vue du Théatre


Trésor caché.

Le labyrinthe refait suite au passage d'Irma.


D'autres parties ont aussi été touchées.



Tellement beau et paisible.

Le casino.









NdA. Le mot « casino », d'origine italienne, signifie littéralement « petite maison ». Il désigne un lieu de détente, à l'écart du cœur actif de la ville. 

Débarcadère du casino.


Encore une fontaine.



La façade sud de la villa.


Un Banian ou l'Arbre qui Marche.

NdA. Pour se développer, le banian a besoin d'un autre arbre. Ce dernier va lui servir de tuteur et, peu à peu, le banian va l'entourer et le faire disparaître. D'où son surnom, en Inde, d'arbre étrangleur. Il peut s'étendre sur de très grandes surfaces grâce à une spécificité: celle de développer ses racines de par ses branches. La branche fait une racine et la racine consolide la branche. On peut ainsi voir des banians de très grande taille envahir peu à peu des espaces et manger totalement les barrières, murets, bicoques, etc. Le plus gros banian se trouve à Calcuta et fait une circonférence de plus de 400 mètres. (source: http://theo-courant.com/le-banian-larbre-sacre-larbre-qui-marche/#

J'aurais tant d'autres photos à vous montrer tellement j'ai trouvé la visite intéressante. Je vous laisse sur celles-ci qui proviennent du Jardin des Orchidées de la Villa Vizcaya.
 

Mes fleurs préférées.


Chacune a son style et imite qui un oiseau, qui un insecte.


Le cœur d'une orchidée imitant une abeille.

dimanche 18 février 2018

15 au 31 janvier 2018 – Big Pine Key



Big Pine Key est tombé dans l’œil d'Irma.


Comme la plupart des gens qui visitent le sud de la Floride cette année, nous sommes allés zieuter l’état de l’archipel des Keys, suite à l’ouragan Irma. Voir les dommages. C’est vendeur, le malheur.

Je les ai trouvées pas mal maganées. Point de vue déchets, pas tellement. Faut dire qu’au nombre de camions qui sortent des keys pleins de détritus depuis quelques mois, le ménage va bon train.  Les premiers vrais signes de dommages que j’ai remarqué étaient à Islamorada. 


Des chantiers partout pour reconstruire. Reconstruire plus fort, plus massif, pour répondre aux nouvelles normes, mais pas nécessairement plus beau, plus en harmonie avec la nature.

RIP


Ce qui m’a le plus frappé, c’est la végétation. Ou plutôt l’état de la végétation. Des arbres centenaires déracinés, des jardins vidés, des squelettes de végétaux, silencieuses victimes de la fureur de Dame Nature. 

Ici et là, quelques feuilles. Ils ne sont pas morts, ils récupèrent tout doucement.



Nous nous sommes rendus jusqu’à Big Pine Key, là où nos amis Micheline et Roger se sont installés pour l’hiver. Plus précisément au Big Pine Key Fishing Lodge, qui porte bien son nom, vu que nos amis, de vrais amateurs de pêche, y ont un bateau, rescapé lui aussi de la tempête.

Avant

 

Après


Quel désastre! De beau camping avec arbres matures, il est passé à l’état de camping sans site ombragé. Irma, sans doute armée d'un AK47, y a abattu tous les arbres.


Tout le monde ensemble : Haaaaaaa! Y'é tu beau!


Qui dit Big Pine Key, dit Key Deers, lointains parents du cerf de Virginie. Ils étaient des milliers avant la venue des touristes. Il en reste environ 950. Leur principal ennemi: l’humain. L’humain et son automobile; l’humain et sa soif de possession (et oui, certains ‘kidnappent’ des cerfs en voulant s’en faire des animaux de compagnie); l’humain et son ignorance (ce n’est pas bon du pain, pour les cervidés. Ils n’ont pas le système digestifs pour. Les canards et les ratons laveur non plus). Pour les ceusses qui se demandent ce que sont devenues ces adorables petites bêtes suite au passage d’Irma et de son onde de tempête de 6 pieds, soyez rassurés, l’espèce n’est pas disparue. Seulement 21 de ces petits herbivores sont décédés suite au passage de l’ouragan. Seulement? Oui, dans le sens que les experts prévoyaient une quasi-extinction de la race. Comment les rescapés ont-ils survécus? Le mystère demeure entier (dou-dou-dou-dou thème de Twilight Zone).

Kitchenette avant...


... et après


Il y avait des quais de chaque côté du canal.

Long Key State Park

Ça travaille fort.

Et dans cette désolation, une fleur, une seule, symbole d’espoir.







lundi 12 février 2018

5 au 13 janvier 2018 – Homestead Bayfront Park et Miami Seaquarium




Deux autres incontournables avec de jeunes enfants: l’eau et les poissons, i.e. une plage sécuritaire et une visite à l’aquarium.

Homestead Bayfront Park

Vue sur la baie Biscayne



Sécuritaire dans le sens, pas trop de monde, pas trop de vagues, pas d’animaux susceptibles de prendre les bouts de chou pour un en-cas. C’est exactement la description qu’on peut faire de la plage familiale de Bayfront Park. Cette ‘piscine en forme d’atoll’ est une création humaine alimentée par les eaux salées de l’Atlantique.

Relique datant de l'occupation du parc par la US Navy durant la 2e Guerre Mondiale.

Selon un des travailleurs du parc, on y a déjà retrouvé un crocodile (qui a été rapidement évacué, ne vous en faites pas). Pour éviter que ça ne se reproduise, une barrière de gros morceaux de ‘coquina’ fut érigée le long du littoral (très désagréable pour le ventre délicat des crocos).

Beaucoup de palmiers ont été plantés pour remplacer ceux endommagés par l'ouragan.

Le parc a été très endommagé par Irma. La plupart des palmiers n’ont pas résisté à la fureur de la tempête. Pour ce qui est du restaurant, il est présentement en rénovations et sera ouvert lors de la prochaine descente des snowbirds à l’automne 2018.

Reconstruction en cours


Détails du plafond du resto.


NdA. Comment savoir si un alligator ou un crocodile hante un plan d’eau? Scrutez la surface de l’eau pendant au moins une quinzaine de minutes. Généralement, les crocodiliens remontent à la surface aux 10 minutes pour respirer.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres.





Miami Seaquarium

Réputé pour être la maison de Flipper, cet aquarium urbain rassemble tous les éléments requis pour le plaisir de tous. 

-C'est quoi ça, Pappy? -Des poissons raies, Élie.

-C'est dangereux? - Non

-Ça chatouille des poissons raies, Pappy!


Et des bonus pour qui veut y mettre le prix: plongée en scaphandre dans le grand bassin ($99 pour 20 min), nage avec les phoques ou les dauphins (à partir de $105 jusqu’à $225) ou entraîneur d’une journée à $495. Bien sur, tous les prix sont en USD et comprennent l’accès à tous les spectacles et expositions de la journée. 

-Un Cacaquoi, Pappy?

- Un Cacatoès, Fred!


Nous avons assisté à 3 des 4 spectacles inclus dans le billet d’admission générale. C’est quand même fabuleux ce que les entraîneurs réussissent à faire avec ces animaux.

Le spectacle le plus populaire du Seaquarium.


Mais sont-ils heureux, ces mêmes animaux? Je ne sais que penser de l’envers du décor décrit par Bertille. Je vous donne le lien, à vous de décider :



-C'est quoi, ça, Pappy?

- Un iguane.

- Un nid de gouane?


- Regarde, Pappy, un Pierre-hoquet!


Ça, Pappy, c'est une murène. Pis c'est pas un gentil poisson. Je le sais, je l'ai vu dans 'La petite Sirène'.

'No wet, no fun!'